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Frédéric Viola
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Frédéric Viola

(Peinture)

En 1975, à l’âge de 20 ans, le hasard familial a mis sur la route de Frédéric Viola une boîte de chaussure remplie de tubes de peinture et d’un couteau. Une nuit entière à malaxer, écraser, apposer, chercher. À comprendre comment une matière pouvait prendre vie juste avec un mouvement de poignet. De ce jour, une seule obsession l’a habité : peindre.

De 1979 à 1982, cet autodidacte décide de tenter sa chance à Paris et découvre les techniques de la peinture Place du Tertre, puis en allant au Louvre, dans les Galeries de peinture, à Beaubourg. Il voit les peintures de Pablo Picasso, Nicolas de Staël, Claude Monet, Alfred Sisley, Camille Pissaro, Edgar Degas, Henri de Toulouse-Lautrec, Vassily Kandinsky, René Magritte, Salvador Dali, Joan Miró, Giorgio de Chrico et bien d’autres. Celui qui l’a le plus marqué est sans contexte Nicolas de Staël.

Il a eu également la chance de présenter son travail à Madame Katia Granoff dans sa galerie à Paris qui fut assez émue par ses travaux mais il était encore loin d’une forme de maîtrise. Elle lui dit : “Jeune homme, la peinture est un long travail qui ne doit jamais quitter votre esprit où que vous soyez. Quoi que vous fassiez, pensez peinture.” Cette phrase a été son fil d’Ariane. Suivant ce conseil, il n’a fait alors que peu d’expositions, cinq au total, qui ont remporté un vif succès, mais lui ont appris à rester humble, même en voyant ses toiles partir. Une ou plusieurs ventes n’étaient pour lui, à cette époque, que la ponctuation dans la vie d’un peintre et non l’objectif principal.

De retour à Marseille, il rencontrait un sculpteur : Yves-Ange Borda, un rebelle contre les institutions. Au vu de ses premiers travaux, il lui proposa d’exposer avec lui. Ce fut sa premiere présentation, où il a dû montrer et affronter le regard des autres. Ce jour là, il comprit que l’apprentissage du travail de peintre allait durer des années, voire ne finirait jamais. Il eut l’occasion d’échanger avec les peintres locaux tels que Peypin, Baboulène, Toubon, Jequel, Catoni, présents au PENAO, le fief des artistes sur le cours d’Estienne d’Orves.

Ses travaux, sa peinture, reflètent une recherche minutieuse sur les sentiments que l’on a ressentis à l’instant même de l’acte de créer. Le tube de l’air et du sentiment n’existent pas, c’est une douce alchimie qui s’opère entre êtres et couleurs, démarche instinctive dénuée de tout intérêt de prétentions. Il ne peint pas pour le souci du prix de vente ou de la répétition. Chaque œuvre est unique, instantanée, une capture du temps en un instant donné dans un geste entier, léger ou grave sans être important . Le poids, la masse, la mesure, l’intensité, la force, la vitesse, tels sont ses outils pour activer la sensibilité de la couleur et le ressenti du public. Le plus important est, selon lui, qu’à la fin d’une toile, il en ait la surprise, avec une petite phrase qui dit : “Comment a-t-il fait ?” L’expliquer est inutile. C’est un instant dévoilé, une partie de son intérieur parmi tant d’autres, mais toujours dans la même voie : celle de la simplicité et de la sincérité.

La route fut longue de transpiration et de remises en questions. Jusqu’au jour où il pût affronter le public en étant totalement honnête, avec ses forces et ses faiblesses… Ne dit-on pas que la beauté n’a de valeur que si elle est partagée ?  Même dans la douleur, se mettre à nu est difficile. Il est convaincu que si une seule de ses œuvres touche le public, c’est qu’elle a le mérite d’exister. L’instant du départ d’une œuvre est fragile !!! Tant pis pour le peintre si la toile s’en va. Une toile est unique, elle s’en ira dans une autre maison, avec d’autres parents, loin de son berceau natal. Chacun peut y trouver son libre chemin, son émotion personnelle, ses revendications, sa joie, son amour ou sa peine, ses ratés, ses impossibilités, sa vibration, son envie, son besoin avec, au départ, une curiosité…

L’année 2011 verra l’aboutissement de tous ses efforts pour épurer et transformer la couleur en sentiments — technique que son maître Nicolas de Staël avait totalement maîtrisé.

L’aboutissement à cette reconnaissance est là.

Il paraîtra au Larousse des Peintres édition 2012. Il est entré chez Drouot Cotation avec l’approbation de Christian Sorriano, Président de Drouot Cotation, des Artistes Modernes et Contemporains.

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